Bienvenue

N'hésitez pas à faire un petit tour sur le blog !
Si l'envie vous en dit, rejoignez le cercle des abonnés, c'est sur votre droite.

jeudi 22 mars 2018

Tous nos jours parfaits - Jennifer Niven


Éditeur : Gallimard
Parution : 2015
Pages : 380
Genre : Jeunesse
J'achète : Broché 17,50€ (ici)

Synopsis :

Quand Violet et Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut du clocher du lycée, décidés à en finir avec la vie.
Finch est la "bête curieuse" de l'école. Il oscille entre les périodes d'accablement, dominées par des idées morbides et les phases "d'éveil" où il déborde d'énergie. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais neuf mois plus tôt, sa sœur adorée est morte dans un accident de voiture. La survivante a perdu pied, s'est isolée et s'est laissée submerger par la culpabilité.
Pour Violet et Finch, c'est le début d'une histoire d'amour bouleversante: l'histoire d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir.


Ma chronique :

Je me suis enfin lancé dans ce roman, que j'ai tellement vu passer sur les réseaux et les blogs. Etant abonnée France Loisirs, je me l'était pris il y a un bail, et j'ai enfin eu le courage de me dire « aller, tu te lances une bonne fois pour toute ! » (oui parce que j'ai un problème, avec ma PAL de plus de 200 bouquins, je n'arrive jamais à choisir un roman alors que j'en ai des tas qui me tentent).

Pour la faire courte ; nous suivons chacun leur tour, Theodore et Violet, qui se rencontrent en haut du clocher de leur lycée, avec la même intention. Par la suite et par insistance, Theodore va travailler avec elle sur un projet d'école, dont le but est de découvrir des endroits fabuleux. C'est comme ça que tout commence, que Theodore va réapprendre à Violet à vivre, tandis que lui-même ne pense qu'à sombrer.

Pour être sincère, j'ai du mal à trouver mes mots pour vous parler de ce roman fabuleux. Cela fait un moment que j'ai reposé le livre, et pourtant j'ai toujours autant de peine à vous décrire ce que je ressens. J'ai aimé ce côté paradoxal ; lui qui l'incite à vivre, à s'éclater, alors que lui-même ne pense qu'à mettre fin à ses jours et cherche des moyens pour y parvenir. 

L'auteure dépeint avec justesse un sujet plus que sensible. J'ai trouvé qu'elle en parlait suffisamment sans en faire des caisses pour qu'on ne voit que ça. On ressent parfaitement les émotions qui traversent nos personnages, l'envie de mourir de Theo, la déprime de Violet, leur amour naissant.

On a les points de vues de tous sur le sujet. On remarque ceux qui en profitent pour créer des scoops, ceux qui s'en contrefichent, ceux qui évitent de parler du sujet, ceux qui ne cherchent pas à aider, etc. J'ai eu du mal avec cet aspect « peu importe ce qu'il devient », parce que je sais que je ne pourrais jamais être comme ça. Mais je sais aussi malheureusement qu'il y a ce genre de personnes qui existent... c'est justement là où l'auteure veut en venir ; qu'on est jamais seul, quoi qu'on en dise, il y a toujours quelqu'un pour nous aider si on s'en donne les moyens et si on le souhaite.

A la fin du roman d'ailleurs, l'auteure rajoute des numéros à appeler et des informations sur le suicide, et j'ai trouvé ça très judicieux.

Je suis tombée amoureuse de Theodore Finch dès les premières pages. De lui et de sa façon de parler, de connaitre tout et n'importe quoi, de ses idées farfelues mais si géniales. Sincèrement, qui ne rêve pas d'un petit ami comme lui ? Il en impose quoi ! Mais surtout, il a réussi à chambouler mon coeur.

N'oublions pas Violet, qui sous ses airs de petite pimbêche, a un coeur en or (mais moins que Theo) et qui a vécu des évènements qui vous laissent le coeur en miettes. Elle a un courage de malade. C'est aussi le style de fille qui colle automatiquement bien avec Theodore. Le couple stéréotype, mais dont on ne peut pas se passer.

« Tous nos jours parfaits » est typiquement le genre de roman que j'aime ; dans la lignée de John Green, Nicola Yoon, Lara Avery et j'en passe. 

Comme toujours, je pense à vous décrire mille et une choses sur le roman, et je n'en écris finalement que la moitié car j'oublie au fur et à mesure... mais le principal est qu'il est très clairement mon premier coup de coeur de 2018J'ai tant pleuré - bien qu'on voit arriver la fin à des millier de kilomètres à la ronde, je n'ai pas pu m'en empêcher - que c'en était insupportable.

Du coup maintenant, j'ai encore plus envie de me prendre son nouveau roman sortit il y a un bon mois, « Les mille visages de notre histoire » ! Dites-moi qu'il n'est pas si triste !

© Solène

♥ ♥ ♥ ♥ ♥

1 commentaire: